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News

News 1

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2 février 2015

/ dmkfAdmin

AEQUITAS ART MICHEL GUINLE
Docks Art Fair 2014
DMKF
DIDIER MICHALET X KAREN FIRDMANN
PHOTOGRAPHIES

Nous présentons un ensemble de travaux de Didier Michalet et Karen Firdmann issus de la photographie de mode. L’approche des photographes exerçant cette discipline est souvent sujette à caution… Face à cela, DMKF s’est engagé dans des recherches critiques portant à la fois sur la mise en spectacle de l’objet, du corps de la femme ainsi que sur la relation que peuvent entretenir des faiseurs d’image avec une société axée sur la fétichisation de la marchandise et le profit que peuvent en tirer les marchés. Tous les marchés, celui de l’Art n’étant pas exempt de toute suspicion.
La guerre est déclarée sur ces sujets, largement débattus depuis les années 70 : le corps comme champ de bataille idéologique, les «femmes, femmes sur papier glacé», ceux-ci semblent se réactiver de façon spectaculaire à un moment où le règne de la marchandise semble être illimité. Dès lors, quelques questions pertinentes se posent pour ces photographes : Comment peut-on, quand on est chargé de «faire vendre coûte que coûte» conserver une faculté de création autonome ? Quel espace de liberté peut occuper cette création ? Dans quelle faille du «système mode» peuvent-elles se glisser ? Etc…
Autant de réflexions ne suscitant aucune réponse immédiate mais un débat ouvert sur la création d’Images. Autant de préoccupations que devrait avoir tout créateur, tout artiste…
M.G

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News 2

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30 janvier 2015

/ dmkfAdmin

LA CICATRICE : LA LOI

La mode est un «milieu» et tout milieu confine au système, un monde à part se refermant sur lui-même mais laissant de temps en temps s’échapper, le temps du «défilé de mode», un ersatz de liberté fait de paillettes et de strass. Telle est la part du rêve que veut bien montrer, aux acheteurs potentiels, le «système mode».
Avec cette série, DMKF nous promet une réflexion sur l’image du corps véhiculée par la mode, où le «corps mannequin» n’est qu’une marchandise que vont se disputer, en amont du défilé de mode, les différents acteurs du système. Ce corps pourrait ne pas être là. A cela près que le vêtement doit être montré en action. Tel est le sens du défilé de mode : «Voici le prêt-à-porter, porté !»; l’acheteur ne doit voir que lui, d’où un corps neutre, effacé, jamais souriant, avenant, s’exhibant voire moins, se montrant. La personne est ici réduite à une fonction de porte-manteau ambulant, de petit cheval famélique au corps diaphane, évanescent et transparent, en voie de disparition.
Si la mode ne fait pas encore appel à des robots, c’est tout bonnement parce que le spectateur/acheteur doit pouvoir encore vaguement s’identifier à une «mère porteuse». Le défilé de mode est un rituel de sacrifice où le corps d’une personne laisse la place à un «corps mannequin» appartenant là encore à une série. Mais par la volonté de DMKF, qui incontestablement aime les femmes, ces corps restent, malgré leurs stigmates, beaux, élégants et désirables… mystère
de l’amour. Cependant, DMKF ne fait pas de cadeau et, dans l’image de ces corps sacrifiés, scarifiés, surgit la cicatrice comme trace mémorielle, inscrite dans le corps, de la loi du «système mode».
M.G.

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News 3

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30 mai 2014

/ dmkfAdmin

L’ORDRE SÉRIEL

Avec l’invention du prêt-à-porter, le «système mode» s’adresse à nous comme appartenant à une série, celle des consommateurs potentiels de vêtements dont les «gardes fripes» doivent être – business oblige – renouvelés chaque année, à chaque saison pétante. Cependant, immédiatement surgit un paradoxe, celui d’un vêtement exécuté en grande quantité dont le succès sera sanctionné par le port du plus grand nombre possible d’individus, alors qu’il fut pensé par son créateur, à l’aune de la distinction, afin de mettre en valeur une personne ! De cette contradiction, le «système mode» – passez-moi ici l’expression – s’en bat les flancs…
Alors, DMKF met en scène des petites sections, de petits régiments de mannequins, bien alignés et rangés, parfaitement uniformisés, nous invitant à réfléchir sur l’ordre sériel. Ce vêtement – au demeurant d’une élégante beauté – , censé nous distinguer de l’autre en révélant notre personne unique, investie d’une pensée propre, nous fige en tant qu’individu appartenant à une série. La mise en scène de DMKF est d’autant plus redoutable que par un coup de théâtre singulier à chaque image, soit pour sauver la face du «système mode», soit pour prosaïquement assurer le contrat qui les lie à leurs commanditaires, soit enfin et tel est mon sentiment pour ouvrir l’Image sur une lueur d’espérance dans ce monde sérialisé, DMKF introduit un intrus ayant la fonction du rebelle. Rebelle qui, par son regard, son attitude fière et provocatrice pouvant être simplement signifiée par le port d’une tong laissant apparaître quelques dérisoires bouts d’orteils, ou par son désespoir interroge le spectateur, lui rappelant que même les systèmes les plus clos fuient de toute part.
C.G.

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News 4

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1 avril 2014

/ Karen Firdmann

L’ORDALIE C’est le jugement par le feu, par le fer, le sabre ou le colt que les anges exterminateurs, psychopompes dépêchés par le ciel, se chargent d’exécuter, révélant par l’Apocalypse la face sombre et froide de la résurrection. Non content de cette «simple» peine, l’humanité, en amont, s’en inflige une double quand l’homme, tel un dieu, proclame à l’instar de ce «président» devant les télévisions du monde entier, après l’exécution d’un «terroriste» : «Justice est faite !». Ces Images de DMKF sont, à mon sens, les plus dures de cet ensemble ici exposé, et dont la beauté de l’esthétisme glacial nous plonge dans les espaces dirigés par la raison. Ces Images nous laissent perplexes tant est présente la question «quelle est la nature de la raison présidant à une telle justice ?». Démunie, notre pensée s’arrête, subjuguée par le scandale révélé par l’image de l’ordalie, l’ordalie par la raison, par la loi… «dura lex sed lex». M.G.

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News 5

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30 mars 2014

/ dmkfAdmin

Stani C

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